


Des poulets et des hommes. Entretien de Gil Bartholeyns avec Pauline Hachette autour de “Deux kilos deux”
« Quand on est devant un océan de poulets, il est impossible d’avoir un rapport individuel avec eux, et pourtant ce sont des individus. Ce ne sont pas des choses, ce ne sont pas non plus des personnes, ce sont des individus. Ce mot permet peut-être de traverser les lignes de débat antispécistes, éthiques et légalistes. Littéralement, un individu est indivisible. C’est une bonne définition du vivant. Cela peut valoir pour un territoire, pour une rivière. »

LE LAURÉAT 2022 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE. Ressentir les symptômes de la combustion du monde Entretien d’Antoine Desjardins avec Justine Feyereisen autour d’ “Indice des feux”
« La crise environnementale est mon principal moteur d’écriture, pour la simple et bonne raison qu’elle m’habite, m’obsède, me plombe, me tourmente et me meut à la fois »

LA SÉLECTION 2022 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (5) « Pour garder une trace de ce monde en péril » Entretien de Corinne Royer avec Maxime Morin autour de “Pleine terre”
« Nous sommes passés de l’utopie d’une machine au service de l’homme à la réalité de l’homme au service de la machine. ‘Pleine terre’ interroge ce glissement et ses conséquences pour l’avenir. »

LA SÉLECTION 2022 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (3) Les racines de l’ensauvagement. Entretien de Douna Loup avec Zahra El Morabit Sghire autour des “Printemps sauvages”
« L’écriture provient du corps, c’est son lieu de départ et le corps des autres est son lieu de destination. D’un corps à un autre corps, j’ai pour habitude de m’appuyer sur ce qui peut faire lien, pont, écho, et cela passe pour moi en grande partie par les sens. »

LA SÉLECTION 2022 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (2). Écrire la crise climatique. Entretien de Thomas B. Reverdy avec Riccardo Barontini autour de “Climax”
« Il y a quelque chose d’organique dans l’écriture. Ce n’est pas seulement une histoire de syntaxe ou de composition. L’écriture tisse avec le réel des liens organiques. »