


LA SÉLECTION 2021 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (3) « L’âge du vent, de l’eau, du soleil ». Entretien de Serge Joncour avec Riccardo Barontini autour de « Nature Humaine »
« Cet an 2000 marque comme une borne, l’entrée progressive dans une nouvelle ère qui devrait être celle de la réconciliation avec notre environnement, c’est souhaitable. Après l’âge du fer, du bronze, de la pierre, il y aura peut-être l’âge du vent, de l’eau, du soleil. Cette entrée dans le troisième millénaire je la ressens comme un carrefour. Peut-être parce que j’y vis. Peut-être pas seulement. »
LA SÉLECTION 2021 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (2) Enquête et poésie pour nourrir l’imaginaire écologique. Entretien de Luc Bronner avec Sara Buekens autour de « Chaudun, la montagne blessée »
« C’était une façon de dire la place modeste de l’homme face à la nature – l’écologie commence là, je crois. C’était aussi un hommage à la beauté des paysages. Cela ne signifie pas, pour autant, que la nature ne soit pas brutale, injuste. »
LA SÉLECTION 2021 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (1). La vie aux aguets versus le calme inspiré par les marées. Entretien de Mireille Gagné avec Hannah Cornelus autour du «Lièvre d’Amérique»
« La nature occupe une place prépondérante dans mon roman comme dans tous mes écrits, même en poésie. Je trouve intéressant d’analyser le rapport de l’humain à la nature, de la bête à l’humain. J’aime cet effet de miroir que projette la nature sur soi. Devant elle, on ne peut plus se mentir. Il n’y a aucun masque qui tienne. »
Le montagne che abiti: il « nuovo selvatico » fra montagna e città. Irene Cecchini dialoga con Paolo Cognetti
« Cinquant’anni dopo, direi che quegli ultimi non ci sono più. Il ragazzo selvatico è un “nuovo selvatico”: come dicevamo è uno che va in montagna per scelta, dopo un percorso culturale. Magari è laureato e ha lasciato un buon lavoro in città. È più vicino a Thoreau che ai montanari di Revelli. Non so dire che cosa ne sarà di quest’omo servadzo o di questa fenna servadza, ma li osservo con molto interesse e faccio il tifo per loro. »
Émission radiophonique – L’écriture pour réinventer le monde ? – RCF
avec la participation de Pierre Ducrozet, Sandrine Roudaut et Pierre Schoentjes
Parution: Émergence d’une littérature environnementale – Sara Buekens (Droz, 2020)
« Entre 1950 et 1980, Romain Gary, Pierre Gascar, Julien Gracq, Jean-Marie Gustave Le Clézio et Jean-Loup Trassard ont exprimé leur attachement au monde naturel. Ils ont en outre été parmi les premiers à aborder des problèmes environnementaux comme la pollution de l’eau et de l’air, la disparition d’espèces animales et végétales, la destruction des paysages naturels et la menace nucléaire. »
La vie et la survie dans une nature rêvée mais sauvage. Entretien d’Isabelle Autissier avec Elena Welvaert autour de «Soudain, seuls»
« Comment sommes-nous arrivés à un point de déconnection totale de la nature, dont nous faisons pourtant partie? »
« Casser les mots pile à la pliure de l’oubli ». Entretien d’Antoine Wauters avec Hugo Zwaenepoel autour de « Moi, Marthe et les autres »
« Marthe, c’est un livre de décombres. Un tableau qui ressemble à ceux de Soulages. Il n’y a que de la nuit. Mais les personnages, tous, cherchent dans la nuit ce qui n’est pas la nuit. »
L’imaginaire de l’ours à travers une écriture de phrase-mouvement. Entretien de Marc Graciano avec Anna Jacobs autour d’ « Embrasse l’ours ».
« Je ne crois pas que l’homme moderne et citadin soit si ignorant de ce que signifie la vie dans la nature et du cycle des prédations. C’est une critique souvent faite par les chasseurs ou les éleveurs – prétendument les vrais hommes du terroir – que les citadins imagineraient la nature comme un parc Walt Disney, ce qui me paraît bien injuste. »
« L’oiseau, cette évidence non domestiquée qui apporte toute la forêt sous nos yeux, dans nos oreilles ». Entretien de Fabienne Raphoz avec Laura Pauwels autour de « Parce que l’oiseau »
« Si la littérature ne peut pas agir de façon frontale sur le monde, elle est en constante interaction avec lui, elle est peut-être d’autant plus puissante que sa puissance est imprévisible, comme une formidable bête métamorphe qui non seulement s’adapte mais parfois même a quelques secondes d’avance sur lui. »