VINCENT VILLEMINOT LAURÉAT DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE 2020. L’utopie à l’épreuve de la littérature. Entretien avec Vincent Villeminot autour de « Nous sommes l’étincelle »

VINCENT VILLEMINOT LAURÉAT DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE 2020. L’utopie à l’épreuve de la littérature. Entretien avec Vincent Villeminot autour de « Nous sommes l’étincelle »

« Si la fiction romanesque doit avoir un rôle, ce serait éventuellement celui de dévoiler plus précisément le monde, de le regarder en face. C’est le seul rôle que je connais au roman : montrer, et parfois, montrer mieux. En ce sens, si un roman montre les beautés et les fragilités des lieux qu’il parcourt, peut-être contribue-t-il à une plus grande lucidité des lecteurs et lectrices qui veulent bien lire ça. »

Contre la carence de l’imaginaire : du Larzac aux nouvelles communes. Entretien de Jean Rouaud avec Pierre Schoentjes autour de «L’Avenir des simples»

Contre la carence de l’imaginaire : du Larzac aux nouvelles communes. Entretien de Jean Rouaud avec Pierre Schoentjes autour de «L’Avenir des simples»

«On expérimente. Telle solution vaudra là, qui ne marchera pas ailleurs, ou peut-être, on essaiera. Les gens ont une vraie capacité à s’arranger entre eux, à s’auto-organiser. Pas besoin de ‘premier de cordée’ qui entraine tout le monde dans sa chute. Coupons la corde.»

Vous ne boirez plus votre café de la même manière. Entretien de Raphaël Confiant avec Thabette Ouali autour de son dernier roman, « Grand café Martinique »

Vous ne boirez plus votre café de la même manière. Entretien de Raphaël Confiant avec Thabette Ouali autour de son dernier roman, « Grand café Martinique »

« C’est qu’à mon sens, la littérature doit pouvoir contribuer d’une part à la reconquête de notre mémoire antillaise et de l’autre, à conforter notre fragile identité créole née dans le fracas du génocide des Amérindiens, de l’esclavage des Noirs et de l’engagisme des Asiatiques (Indiens et Chinois) avec un ultime apport syro-libanais à la toute fin du XIXe siècle. Cette identité mosaïque, kaléidoscopique comme disait Edouard Glissant nécessite de sortir des sentiers balisés de la littérature ‘pure’. »

LA SÉLECTION 2020 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (5). Une affaire de tissage. Entretien avec Gisèle Bienne autour de « La Malchimie »

LA SÉLECTION 2020 DU PRIX DU ROMAN D’ÉCOLOGIE (5). Une affaire de tissage. Entretien avec Gisèle Bienne autour de « La Malchimie »

« Le roman, on me l’a dit au sujet de La malchimie, opère différemment d’un essai, il y a cette impression de profondeur qu’éprouve le lecteur : nous creusons autour d’un ou plusieurs personnages des problématiques qui prennent forme concrètement, s’ancrent dans des parcours de vie qui participent de la nôtre, nous travaillons à des mises en situation. À partir d’un cas particulier, quelque chose de plus universel est visé, atteint peut-être. »

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